Nuit noire sans lune, on entend le son du Gwoka. C’est un léwoz.
Jenny entre dans la danse, elle n’est pas lucide, fortement alcoolisée.
Dans une ambiance surchauffée, la connexion est forte, le rythme s’accélère sur un Toum Black chiré.
Jenny entre dans un état second, elle devient lourde, elle est en contact avec le sol, la terre, en sueur, dégoulinante. Son regard vers le ciel, ses yeux s’ouvrent.
Les visions arrivent, ses plus grandes peurs se matérialisent en une femme à l’aspect cauchemardesque de mille-pattes qui la bloque dans un monde terrifiant.
Jenny va vivre et ressentir les peurs ancestrales des Guadeloupéens face aux scolo- pendres. Mais Jenny va devoir également vaincre ses propres peurs pour sortir du monde de cette femme mille-pattes.